Les planètes de notre système solaire

Une planète est un corps céleste orbitant autour d’une étoile (Soleil par exemple), possédant une masse suffisante pour que sa gravité la maintienne sous une forme presque sphérique. Elle doit avoir aussi éliminé tout corps « rival » se déplaçant sur son orbite ou sur une orbite proche.

Les planètes telluriques

Planètes qui ont une surface solide

Les planètes gazeuses

Planètes qui ne sont constituées de gaz que sur une certaine épaisseur ; en-dessous leur matière est liquide ou solide

A voir dans cet article

Articles à consulter

Composition

Compositions internes des planètes telluriques du système solaire
Compositions internes des planètes gazeuses du système solaire

Ce que l'on en pensait pendant l' ANTIQUITE

Composition des planètes

Tout comme pour les étoiles, les planètes appartiennent au monde supra-lunaire : le monde des Dieux. Aristote et les philosophes de la nature stipulèrent l’existence d’un cinquième élément : la quintessence (ou l’éther pour notre époque).

Elément incorruptible, contrairement au 4 éléments du monde terrestre, qui composerait tous les astres célestes et qui emplirait tout le cosmos.

Mouvements problématiques de planètes

Chronophotographie des positions de Mars dans le ciel terrestre
Mouvement de rétrogradation de Mars dans le ciel terrestre

Dans le monde supra-lunaire, certaines « étoiles » avaient quelques choses de spéciales puisqu’elles bougeaient avec un mouvement de rétrogadation : mouvement de va-et-vient. Ce mouvement particulier mettait à mal la vision de pureté du monde des Dieux.

Aristote adopta et perfectionna le modèle d’Eudoxe qui permettait de sauver les apparences. Il créa un système encore plus complexe de 55 sphères emboîtées les unes dans les autres. 

Image du modèle géocentrique des sphères d'Eudoxe
Système géocentrique d'Eudoxe et de Ptolémée dans une représentation datant du 18è siècle (Bibliothèque Nationale)

Chaque planète est alors associée à un groupe de sphère dont les mouvements se superposent. Ce système permettait de reproduire convenablement les mouvements apparents des planètes.

Il présentait cependant un défaut majeur : même s’il rendait compte à peu près correctement des mouvements des planètes, il ne pouvait toujours pas expliquer leurs variations d’éclat au cours de l’année puisque les planètes étaient supposées être à une distance constante de la Terre. Certes, Aristote aurait pu invoquer une variation intrinsèque de l’éclat des planètes, mais cela était incompatible avec son dogme sur la perfection et l’immuabilité des cieux.

Modèle antique le plus abouti expliquant le mouvement apparent des planètes

Modèle schématique du système géocentrique de Ptolémée pour une planète quelconque
La trajectoire d'une planète selon Ptolémée (IIème siècle ap. JC)

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